jeudi 10 octobre 2013

[lectures] Haut royaume, Pierre Pevel

Titre: Le chevalier (Haut royaume tome 1)
Auteur: Pierre Pevel
Éditeur: Bragelonne
Nombre de pages: 528

Haut-Royaume : Le Chevalier

Quatrième de couverture:
Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d'autres qu'il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés.

Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, mais il poursuit également un but secret : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité, les uns après les autres… et leur faire sentir le goût de la vengeance.

A lire si on cherche:
- un héros tourmenté
- une intrigue aux tons compliqués

A éviter si on cherche:
- un roman léger
- de la fantasy avec des elfes et des nains (ou du moins pour l'instant)

L'avis de la critique:
Un roman de dark fantasy comme on en fait de nombreux actuellement. Ce qui le fait ressortir du lot ? La plume de Pierre Pevel, une plume qui maîtrise les mots avec précision pour rendre le récit entraînant. Les personnages qu'il nous présente sont humains: ils ont des rêves, des désirs, des passions, des addictions et des côtés sombres: Lorn revient de la pire prison qui soit pour faire respecter la loi du Haut Roi. Pourtant, ça ne l'empêche pas d'avoir des sentiments, bien au contraire.
Mais son retour n'est qu'une seconde dans l'échiquier politique du Haut Royaume. Les manœuvres continuent à toute vitesse et Lorn doit s'adapter. Cependant, la place que le Haut Roi lui accorde lui permet de retrouver un nom dans ce Haut Royaume qui l'a dénigré, et, quitte à faire, se venger, même si ça sous entend abuser des pouvoirs que le Haut Roi lui a accordé.

Pourtant, malgré la qualité et le rythme du roman, j'ai été déçue par ce premier tome. Certaines décisions ou certaines révélations me semblent tirées du chapeau. De plus, en tant qu'abonnée aux nouveautés de Bragelonne, je n'ai pas pu ignorer le tapage médiatique qui a été fait sur ce roman. Peut être est ce la raison de ma déception: on m'a tant vendu le chevalier comme le nouveau trône de fer que j'ai placé la barre très haut avant même d'ouvrir le roman (en tant que grande fan de ASOIF)

Les petits plus: Yssaris, le chat ainsi que ce qui se passe au dernier chapitre (qui me laisse espérer du bon pour la suite)

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