Aujourd'hui, je ne vais pas vous parler d'une oeuvre en particulier et revenir sur mon domaine de prédilection, à savoir les romans de SFFF pour évoquer deux personnages qui méritent bien d'être en coup de coeur.
J'ai souvent entendu dire que dans la SFFF, pour qu'un personnage féminin ait un rôle/ soit un personnage fort, il fallait soit qu'il s'agisse d'une brute - garçon manqué (attention, je ne critique pas, j'en ai une aussi ^^), soit que ce soit une magicienne avec pleins de pouvoirs, soit une femme qui utilise ses atouts féminins à tout va. J'admet que c'est très souvent le cas. Mais pas toujours et ce sont de ces "exceptions" que je vais parler ce mardi.
Ces personnages, vous les connaissez surement, il s'agit de Sansa Stark dans le Trône de Fer de G. R. R. Martin et de Malta Vestrit dans les Aventuriers de la mer de Robin Hobb. Leur principaux points communs sont justement d'être des personnages que j'ai eu envie de frapper au début de l'histoire. Je ne voyais pas leur utilité, mis à part pour remplir le quota de trucs roses et gnangnan dans ces deux séries. Il faut dire que Malta et Sansa sont deux jeunes femmes assez frivoles, interessées par les garçons, bals et autres trucs du même genre. Autant dire que j'ai adoré les détester (surtout comparées au modèle de garçon manqué qu'elles avaient pas très loin, à savoir Althéa pour Malta et Arya pour Sansa).
Mais pourtant, ce qui est remarquable avec ces deux personnages, c'est leur évolution au cours de leurs aventures. A aucun moment elles ne deviennent des guerrières ou des magiciennes chevronnées. Et le pouvoir qu'elles acquièrent n'est pas lié au seul jeu sur leurs atouts féminins. Les épreuves qu'elles traversent les font mûrir, évoluer en femmes fortes... plus que réalistes. Elles découvrent la prudence, le danger, et l'initiative au travers du récit.
Finalement, avec du recul, ce sont peut être elles les personnages que je trouve les plus savoureux dans ces deux grands cycles. Elles sont la preuves qu'un personnage féminin dans la SFFF peut ne pas être potiche, se battre pour des idéaux sans pour autant avoir des pouvoirs ou se servir de ses atouts et rien que pour ça, elles méritaient bien un gros coup de coeur.