lundi 17 juin 2013

[lectures] La fille de l'Alchimiste, Kai Meyer

Titre : La fille de l'alchimiste (il parrait qu'il y a une suite mais elle n'est pas traduite en français d'après ce que j'ai compris de l'allemand de l'auteur)
Auteur : Kai Meyer
Editeur : Poche (en tout cas pour mon édition)
Nombre de pages : grosse colle, je n'ai pas le livre sous la main...

Quatrième de couverture :
Fin du XIXe siècle. Aura Institoris a grandi dans le labyrinthe de couloirs obscurs du château de ses ancêtres, bâti sur un récif de la Baltique. Lorsque son père, l'alchimiste Nestor Nepomuk Institoris, est assassiné sur l'ordre de son plus vieux rival, la jeune fille se trouve entraînée malgré elle au cœur d'un conflit dont les racines remontent au Moyen Âge. Aux côtés de son frère adoptif, elle décide d'affronter le meurtrier de son père. S'initiant à son tour aux terribles secrets de l'alchimie, elle va braver les intrigues et les dangers, et partir sur la piste du plus grand mystère de l'humanité : l'immortalité...

A lire absolument si on aime :
- les univers fantastiques
- les énigmes

A éviter si on cherche :- des elfes et des nains
- une fin claire et nette (bah oui, la suite n'est pas traduite donc on reste un peu en suspend à la fin mais ça c'est de la faute aux éditions françaises)

L'avis du critique :
Je triche un peu parce que le livre trainait dans ma bibli depuis des années. Mais je ne l'avais jamais fini je crois parce qu'à l'époque j'avais eu du mal à rentrer dedans (on me l'avait vendu en tant que jeunesse alors que ce n'est pas le cas...). Et puis à l'occasion des Imaginales, je l'ai ressorti vu que l'auteur venait et puis j'en ai profité pour m'y remettre.
Ce qui est surprenant dans ce roman c'est avant tout l'univers germanique de la fin du 19e. On y retrouve une ambiance sombre mais qui colle avec l'Allemagne et l'Autriche de l'époque. Autre point important, dès le début, l'auteur n'hésite pas à tuer des personnages ou a leur faire subir des épreuves moralement insoutenables. Je n'en dit pas plus sur ce point parce que cela spoilerait le roman et c'est dommage en soi. C'est d'ailleurs à ce titre que ce n'est pas un roman jeunesse (c'est comme si on disait que le trone de fer en était un... Evidemment, le roman dont je parle là n'est pas aussi sombre que celui de Martin mais il aborde certains thèmes dérangants que le TdF aborde également...).
Les personnages évoluent au fil du roman, grandissent et murissent. Si Aura est une peste égoïste au début, elle deviendra bien plus que cela au fil des pages. Les faux-semblants attirent les lecteurs dans des pièges jusqu'au moment où il y a des retournements de situation stupéfiants.

Petit bémol néanmoins:
- L'absence de fin claire évidemment puisqu'on sent clairement qu'il y a une suite. 
- La fin vite ammenée
- Certains points légèrement incohérents (en particulier sur Gillian) qui ont réveillé la béta qui sommeille en moi.

Malgré cela, ça reste une très bonne lecture, passionnante pour l'intrigue qu'elle propose, même s'il ne s'agit pas du roman du siècle.

Le petit plus du livre : l'univers du 19e, dans une Allemagne et une Autriche envoutantes

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